• EXPOSITIONS A PARIS (Art comtemporain, romantique, costumes)

    La Russie romantique à l’époque de Gogol et Pouchkine

    Musée de la Vie romantique du 28/09/2010 au 16/01/2011

    Le Musée de la Vie romantique propose du 28 septembre 2010 au 16 janvier 2011 une importante sélection d’oeuvres présentées pour la première fois à Paris autour du romantisme russe.

    Contrepoint, l’art contemporain russe

     De l’icône à l’avant-garde en passant par le musée du LOUVRE

    Du 14 octobre 2010 au 31 janvier 2011

    A la suite de l’exposition ’Sainte Russie, l’art russe des origines à Pierre le Grand’, le musée du Louvre  a souhaité rendre compte de la création contemporaine russe, en exposant les œuvres d’une quinzaine d’artistes représentant diverses générations et différents courants.

    Pour cette exposition, le musée – qui ne possède pas de département slave – a choisi les espaces du Louvre médiéval. En effet ces vestiges archéologiques sont porteurs d’utopies architecturales auxquelles font écho les travaux d’artistes comme Ilya et Emilia Kabakov, Igor Makarevitch et Elena Elagina ou Pavel Pepperstein. Cet espace souterrain suscite également la fiction et l’imaginaire comme le montrent les œuvres d’Alexeï Kallima, Valery Koshlyakov et Vadim Zakharov, mais aussi de Yuri Leiderman, qui réalisera une performance dans la série de ses Geopoetics, et de Yuri Albert, qui invitera à une visite des collections les yeux bandés.

    Autre espace investi par ce Contrepoint, le jardin des Tuileries recevra le Pavillon Rotonda II d’Alexander Brodsky, célèbre architecte, mais également sculpteur. Peintures, sculptures, dessins, photographies, vidéos, performances : tous font référence à la tradition artistique russe, de l’icône au musée en passant par une relecture critique de l’avant-garde.

    À l’entrée, La Liberté d’Erik Boulatov donne le ton, engageant un discours entre esthétique propagandiste réaliste et hommage à Delacroix. Les artistes n’ont de cesse de citer le suprématisme et le constructivisme, les peintures iconiques de Malevitch et la Tour de Tatline, symbole de l’utopie révolutionnaire comme de la Tour de Babel. D’autres comme Komar et Melamid, Avdei Ter-Oganyan et Blue Noses se consacrent à une vision ironique de l’histoire de l’art. À l’inverse, les vidéos d’Olga Chernysheva et Dmitry Gutov, s’inspirant des chefs-d’œuvre de la galerie Tretiakov et du Russian Museum, offrent une vision plus poétique du musée.

    Avdei Ter-Oganyan fait partie de cette génération d’artistes russes au discours particulièrement critique envers le régime. Les œuvres d’Avdei Ter-Oganyan censurées font partie de sa série Abstraction radicale. Les toiles représentent des formes géométriques simples, inspirées notamment du suprématisme de Malevitch, et comportent chacune une note ironique de l’artiste comme ici :"Cette œuvre incite à porter atteinte à la vie du membre du gouvernement V.V. Poutine afin de l’empêcher d’exercer des activités gouvernementales et politiques.".

    Advei Ter-Oganyan, l’artiste dont l’œuvre avait été censurée par les autorités russes puis autorisée à participer à l’exposition collective ’Contrepoint’ a demandé lors du vernissage le décrochage de ses quatre tableaux pour dénoncer le sort d’un compatriote également en exil à cause de ses oeuvres.

    Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de l’année France Russie 2010 et est soutenue par son comité de mécènes.

    Exposition réalisée par le musée du Louvre avec le Centre national d’art contemporain de Moscou (NCCA). Avec le soutien de Louis Vuitton. En partenariat avec Métro, France culture et Paris première.

    Commissaire(s) : Marie-Laure Bernadac, conservateur général, chargée de mission pour l’art contemporain au Louvre, assistée de Pauline Guelaud.

    Musée du Louvre
    75058 Paris
    France
    Standard Tél. : (33) 01 40 20 50 50

    Exposition ’Au Service des Tsars : La garde impériale russe, de Pierre le Grand à la révolution d’Octobre’

    DU 9 OCTOBRE 2010 AU 23 JANVIER 2011

    Dans le cadre de l’année France-Russie 2010, le musée de l’Armée présente une exposition exceptionnelle consacrée à l’histoire de la Garde Impériale russe.

    Fruit d’une co-production inédite avec le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, l’exposition raconte comment, des années 1700 à la Révolution d’Octobre de 1917, l’histoire de la Garde impériale russe - unité de prestige chargée de la sécurité des empereurs - fut intimement liée à celle de la Russie dans le domaine non seulement militaire mais aussi politique, social et culturel.

    Cette exposition permettra au public de découvrir plus de 150 objets exceptionnels et somptueux : peintures, uniformes, armes ou encore objets d’arts. La majeure partie de ces pièces provient du musée de l’Ermitage : certaines n’avaient encore jamais quitté le sol national. Celles issues des collections du musée de l’Armée et du musée des Cosaques de Courbevoie évoquent le devenir des membres de la Garde après 1917 et l’exil de grandes familles russes à Paris.


    Le musée de l’Armée et le musée de l’Ermitage s’associent pour présenter à Paris certaines des plus prestigieuses reliques évoquant le souvenir de la Russie impériale. L’exposition Au service des Tsars : la Garde impériale russe, de Pierre le Grand à la Révolution d’Octobre retrace l’histoire brillante et dramatique des unités de la garde impériale qui ont juré « foi et loyauté » aux empereurs de Russie.

    Née des bataillons d’amuseurs qui entourent le futur Pierre le Grand dans sa jeunesse, la Garde impériale s’impose, après les batailles de la Grande Guerre du Nord, contre les armées suédoises, comme une unité d’élite capable de porter son rêve d’une Russie rénovée prenant enfin en Europe la place qui lui revient de droit. La Garde assume dès lors une double fonction sur le champ de bataille et dans les palais, au plus près des souverains. À ce titre, elle joue un rôle majeur dans les révolutions qui jalonnent le XVIIIe siècle russe (1725, 1730, 1741, 1762, 1801).

    Au cours des guerres du début du XIXe siècle, la Garde se développe et prend une part déterminante aux combats contre l’Empire de Napoléon Ier, qui incarne à la fois le modèle et le grand rival d’Alexandre Ier. Après l’échec de la révolte des « Décembristes », le 14 décembre 1825, où les unités de la Garde ont joué un rôle prépondérant, l’empereur reprend en main ces unités d’élite qui redeviennent le plus solide soutien du trône, jusqu’aux ultimes moments du régime, en 1917, et bien au-delà encore par-delà l’exil et les injures du temps. Plus de 150 objets - uniformes, armes, objets d’art, tableaux et estampes - issus majoritairement des collections de l’un des plus prestigieux musées du monde font briller un temps, à Paris, le souvenir de cette histoire où la gloire militaire le dispute sans cesse aux fastes des bals des palais pétersbourgeois. / Émilie Robbe, conservateur, département moderne

    Musée de l’Armée
    Hôtel national des Invalides
    129 rue de Grenelle, 75007 PARIS
    Standard : 0810 11 33 99 (prix d’un appel local)

    Exposition ’Les artistes russes hors frontière’

    Du 21 juillet au 31 octobre 2010

    L’exposition présentée est consacrée aux « artistes russes hors frontière », ou « Russkoe Zarubejie », à cette partie du patrimoine culturel russe qui s’est construite en exil, le plus souvent à Paris et surtout à Montparnasse.

     

    Œuvres sur papier. Oscar Rabine

    Du 16 septembre 2010 au 15 décembre 2010

    L’exposition de dessins d’Oscar Rabine montrée à la galerie Dina Verny, dans le cadre de l’année France-Russie 2010 permet d’entretenir le souvenir ou de faire connaître une œuvre originale.

     

    http://www.russie.net/article5591.html

    Exposition Lénine, Staline et la musique

    au musée Montparnasse

    Paris, Cité de la Musique jusqu’au 16 janvier 2011

    Portée par plus de 400 œuvres (partitions, costumes, extraits de films...), cette exposition exceptionnelle est d’un grand intérêt pour comprendre les rapports étroits entre la musique et la dictature soviétique

    La collection russe du musée des Beaux-Arts de Rouen

    Le musée des Beaux-Arts de Rouen, situé en plein cœur de la ville, rassemble une collection de peintures, sculptures, dessins et objets d’art du XVe siècle à nos jours et également une rare collection d’icônes russes du XVIe au début du XIXe siècle.

    Le musée possède également un exceptionnel ensemble de toiles provenant de la donation Depeaux (1909), qui le place au premier rang des musées français de province pour l’impressionnisme.

    Le cabinet des dessins conserve plus de 8 000 pièces de la Renaissance au XXe siècle. Le musée accueille également de grandes expositions temporaires ainsi que quelques expositions d’art contemporain. Les collections permanentes sont exposées dans 60 salles. En 2007, le budget d’acquisition s’élève à 150 000 euros par an. Le musée reçoit quelques fonds du mécénat. En 2006, le musée a présenté huit expositions temporaires, parmi lesquelles les « Chefs-d’œuvre des musées de Florence » ont fait passé le nombre de visiteurs de 87 000 à 154 000.

    Les toiles de Caravage, Velazquez, Delacroix, Géricault, Modigliani et bien sur de Monet et Sisley sont les plus célèbres.


    Joseph-Désiré Court (Rouen, 1796 - Paris, 1865)
    Portrait d’Auguste Ricard de Montferrand, architecte célèbre en Russie - 1842.


    Théodore Géricault (Rouen, 1791 - Paris, 1824)
    Retour de Russie - 1818
    Litographie, 1er état, épreuve sur papier blanc.


    Alexandre Archipenko (Kiev, 1867 - New-York, 1964)
    Femme drapée - 1911
    Bronze.


    Jacques Lipschitz (Druskieniki, 1891 - Capri, 1973)
    Marin à la guitare - 1914-1915
    Bronze doré.


    Jacques-Émile Blanche (Paris, 1861 - Offranville, 1942)
    Etude pour le portrait de Igor Stravinsky
    Don de l’artiste - 1923.


    Paul Troubetskoy (Intra, 1866 - Suna, 1938)
    Portrait du docteur Samuel Pozzi
    Bronze.


    Joseph-Ferdinand Boissard de Boisdenier (Châteauroux, 1813 - Paris, 1866)
    Episode de la retraite de Moscou - 1835.

     

     

     

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