• Nos cafés littéraires

    A partir de 2007, ensemble avec le Club des poètes ébroïciens, nous avons créé des Cafés littéraires, où nous vous proposons de découvrir les autobiographies, les romans et les poèmes de grands écrivains russes tels que: Pouchkine, Tourgueniev, Tchekhov, Dostoïevski, Gogol… Parfois, nous  regardons l’adaptation des romans au cinéma, nous écoutons les CDs livres, ou nous visitons les lieux français des écrivains russes (par exemple, la maison d’Ivan Tourgueniev). Les cafés et les séances de cinéma russe auront lieu à la Maison de l'Enfant et des découvertes, 4 avenue Aristide Briand 27000 EVREUX (près de CORA).

     

    Vous pouvez commander tous les films présentés pendant les séances  de cinéma et cafés littéraires sur DVD en nous contactant par téléphone (voir rubrique "nous contacter").


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  • Ilya Ilytch Oblomov s’est installé, depuis des années dans son divan, son refuge préféré, et dans une oisiveté qui confine à l’inertie . Riche propriétaire terrien, il néglige ses affaires, la vie mondaine l’ennuie, et aucune activité ne parvient à éveiller un quelconque désir, si ce n’est celui des repas raffinés que lui prépare son vieux domestique, Zakhar. Seul, Andreï Sctholtz, son ami d’enfance, personnage débordant d’énergie, parvient à le convaincre de reprendre une vie sociale. Il rencontre, au cours d’une réunion mondaine, une jeune femme Olga, dont il s’éprend. Le personnage principal, Oblomov , héros du second roman d’Ivan Gontcharov, écrivain flaubertien, est devenu un type. Il a donné naissance à un nom commun, « oblomovchtchina », synonyme de paresse contemplative

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  • Résumé:

    Anna s'efforce de surmonter le sentiment qu'elle éprouve pour le comte Vronski, officier du tsar. Elle se croit incapable d'abandonner son fils Serge qu'elle aime, et son mari, un grand personnage influent de la haute aristocratie, qui lui donne une place enviée dans la société. Mais sa passion est la plus forte. Tout son être réclame l'amour de Vronski, qui tente de se suicider lorsqu'il croit qu'Anna a refusé de divorcer. Celle-ci se décide à partir avec l'homme qu'elle aime, sans accepter pourtant le divorce à cause de son fils. Déclassée, elle ressent amèrement son humiliation, car la société la rejette et la méprise pour ne pas avoir observé ses règles et ses principes. Anna est « scandaleuse », car elle est prête à tout sacrifier pour son amour, mais son amant et elle-même sont étroitement liés à cette société, et ils ne peuvent la fuir. Vronski n'hésite pas à renoncer à son ambition et à briser sa carrière pour la femme qu'il aime, mais l'amour qu'elle lui porte l'envahit et le submerge : il ne peut répondre à l'exaltation et à l'exigence d'Anna. Inquiète, celle-ci s'interroge, se torture ; Vronski est exaspéré par son égoïsme et sa jalousie et, bien qu'il sache qu'il est à jamais lié à Anna, son amour pour elle s'éteint peu à peu. Prisonnière de son milieu, impuissante, privée de la possibilité de voir son fils, Anna, déçue, comprend que sa vie n'a plus de sens s'il n'y a plus d'amour : « Mon mari, mon fils, ma honte : tout est sauvé par la mort. Si je meurs, il se repentira, me regrettera, m'aimera et souffrira pour moi. » Anna, désespérée, se jette « sur les mains, à genoux » sous un train. Bouleversé par son suicide, Vronski se réfugie dans la solitude, mais s'engage bientôt comme volontaire pour combattre en Serbie et y chercher la mort. «Je n'ai nul besoin de ma vie qui m'est odieuse. »
    Source : De Avvkarum à Zinoviev, Librairie du Globe.