• Idées de sorties

    Ironie du sort ou « vive les bains »

    R.RYAZANOV

    Description : “Une histoire assez loufoque, qui ne pouvait arriver que dans la nuit du Nouvel an, exclusivement - observent les auteurs du film le plus célèbre du réalisateur Riazanov. Une joyeuse comédie musicale relatant les aventures imprévues d’un quatuor de moscovites qui, obéissant à leur vieille tradition, vont s’étuver aux bains municipaux dans la soirée du Nouvel an, avec libations abondantes et tout ce qui s’en suit. Le héros principal incarné par Andréi Miagkov atterrit dans un appartement en tout point semblable au sien, meublé à l’identique, dans la même rue – mais en la ville de Léningrad… Intrusion inattendue mais fort réussie dans la vie privée de l’occupante des lieux, jouée par Barbara Brylska…


  • Samedi 30 janvier à 15h La Porte Pokrovski de Mikhail Kozakov (1982)

    La Porte Pokrovski (en russe : Покровские ворота) est un téléfilm soviétique en deux parties réalisé par Mikhaïl Kozakov en 1982, adapté de la pièce de Leonid Zorine. Le film est produit par Mosfilm1. En France, il fut projeté lors du Festival du cinéma russe à Honfleur, en 2006, et lors des Soirées du Cinéma Russe de Bordeaux en 20122.

    Malgré d'innombrables inexactitudes, le film est un vrai hommage au Moscou des années 1950. Une ambiance particulière de nostalgie lyrique y règne grâce aux chansons de Boulat Okoudjava.

    Résumé

    Les événements ont lieu en automne 1956 à Moscou.
    Le jeune Kostik arrivé à la capitale pour suivre les études à l'Université d'État de Moscou habite dans un appartement communautaire chez sa tante Alissa Vitalïevna.
    Il se rapproche de son voisin, chanteur interprète Arkadi Velourov et rencontre d'autres habitants et visiteurs comme le poète Soïev et son épouse Olga Yannovna, le couple Orlovitch ou encore le vieux Savelitch.
    Son ami, le motard Savransky lui rend fréquemment visite, mais on n'arrive guère à apercevoir le visage de ce dernier, car il garde toujours son casque.

    Dans cet appartement habitent également Margarita Pavlovna et Lev Evgenievitch Khobotov, un couple fraichement divorcé après 15 ans de vie commune. Margarita Pavlovna s'apprête à refaire sa vie avec le vétéran de la guerre et accordéoniste amateur Savva Ignatievitch, l'homme à l'esprit pratique pourvu de sens de responsabilité.
    Lev Evguenievitch quant à lui fréquente une jeune infirmière romantique Loudotchka. Lui aussi aimerait se remarier. Mais son ex-épouse ne compte nullement lui laisser cette liberté. Elle se sent autorisée à s'occuper de lui tant qu'il ne se présentera une femme vraiment digne de sa confiance, selon ses dires.
    Lev Evgenievitch est partagé entre ses sentiments pour Loudotchka et la routine d'un homme indécis habitué à l'emprise de son épouse. Kostik et Arkadi Velourov essayent de réveiller son amour propre et l'incitent à lutter.
    Margarita Pavlovna est soutenue par son fiancé Savva Ignatievitch, qui est même prêt à installer l'ex de sa femme dans leur nouveau logement, après leur mariage. A la question rhétorique de Lev Evgenievitch quant au bonheur qu'il peut en retirer personnellement, Savva Ignatievitch rétorque avec bonhomie et condescendance que le bonheur ne doit jamais primer sur la bonne conscience.
    Lev Evgenievitch se retrouve à l'hôpital pour une intervention d'appendicite. Ses amis et Loudotchka viennent lui rendre visite.

    Mais alors qu'il déballe ses projets d'avenir, Margarita Pavlovna et Savva Ignatievitch arrivent pour comme ils disent le "cueillir".

    Kostik lui propose de fuir tout bonnement, avec sa bien-aimée, sans se poser de questions. Ce que les deux amoureux finissent par faire amenés, cheveux au vent, dans le side-car de Savransky à travers le vieux Moscou.

     


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    Le bannissement d’Andrei Zviaguintsev.

    Un homme, sa femme et leurs deux enfants, quittent une cité industrielle pour la campagne d'où est originaire le mari et s'installent dans la vieille maison du père de celui-ci.
    En contraste avec le lieu d'avant (la ville qui enjolive les rapports entre les personnages), le nouveau lieu est donc la Nature, une nature envoûtante.
    Et personne ne retiendra la main du père levée sur son fils. Aucune voix ne sera entendue, le fils ne sera pas remplacé par l'agneau. Car celui qui brandit le couteau n'entend pas, ses yeux ne voient pas, son cœur est sec. Mais sa foi en la "loi" de la fierté humaine est aussi violente qu'insatiable.
    Comme n'importe quel film, Le Bannissement parle, quelle qu'en soit la manière, de nous tous : de gens beaux et charitables plongés dans des circonstances tragiques et sans issue.

     

     





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