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Par slavyanochka le 27 Août 2018 à 16:05
LE RETOUR (2003)
(1h 46min)
LION D’OR ET LION DU FUTUR AU FESTIVAL DE VENISE
La vie de deux frères est soudain bouleversée par la réapparition de leur père, dont ils ne se souvenaient qu'à travers une photographie vieille de douze ans. Est-il vraiment leur père ? Pourquoi est-il revenu après tant d'années ? Les enfants chercheront des réponses à leurs questions sur une île déserte et désolée, après un voyage avec cet homme dont ils ne savent
rien. La beauté rude des lacs et forêts du Nord ajoute une dimension particulière au drame humain qui se déploie sous nos yeux.
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Par slavyanochka le 6 Septembre 2017 à 10:10
SAMEDI 26 MAI
Conférence d’histoire présentée par Georges Kichinewsky
+ L’Eté froid de 53Film de fiction, U.R.S.S., 1988, de Alexandre Prochkine, en couleur, sonore.
Ce film fit l'effet d'une bombe à sa sortie en 1988, en pleine perestroïka, parce qu'il abordait un thème encore largement tabou, celui du traitement des prisonniers de guerre par le régime soviétique. Le genre est celui d'un véritable western made in USSR. L'action de déroule à l'été 1953 dans un petit village isolé de Sibérie relié au monde uniquement par un fleuve. Staline est mort en mars de la même année et Beria a fait voter en mai une amnistie pour les "droit commun". La société est déstabilisée par la mort du vojd' et la période de flottement qui s'ensuit. Le film commence au moment où la nouvelle de l'arrestation de Beria parvient juste au village. Une bande de dangereux criminels amnistiés, après avoir attaqué un convoi transportant de l'or, se cache dans le village et va terroriser les habitants. Ces derniers vont être défendus par deux anciens détenus politiques qui, eux, n'ont bénéficié d'aucune remise de peine, et purgent ici leur assignation à résidence (pour encore 5 ans) après avoir fait leur condamnation en camp. Ces deux hommes ont été arrêtés pour deux motifs bien différents. Le premier, surnommé Louzga, est prisonnier de guerre. Ancien éclaireur sur le 1er front front biélorusse pendant la guerre, il a été coupé de son unité, puis considéré comme un traître. Il a écopé de la condamnation maximum. Justicier à l'âme bien trempée, il a perdu toute illusion sur le pouvoir soviétique mais conservé ses qualités humaines. C'est lui le héros du film (interprété par Valéri Priemykhov). Le deuxième, Kopalytch, a un profil tout autre. Ingénieur en chef en mission à l'étranger, il a été arrêté en 1939 sous l'accusation d'espionnage à la solde des Anglais, puis déporté. Il est interprété par l'acteur très populaire Anatoli Papanov, dont c'et le dernier rôle. Bien qu'il s'agisse de deux déportés politiques, leur rapport au régime est totalement différent. Kopalytch conserve une forme d'aveuglement quant aux crimes du régime.
L'Eté froid de 53 a été vu par 64 millons de spectateurs en une seule année en URSS (puis acheté par 42 pays). Ce score exceptionnel pour un film russe prouve que le film a pris dans la conscience des spectateurs une certaine place due au besoin de l'opinion publique d'un dialogue sur le sujet, alors que les officiels n'y étaient encore prêts (la commande initiale de Mosfilm au réalisateur portait sur un film policier sans allusions à 1953).
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Par slavyanochka le 6 Septembre 2017 à 09:25
Synopsis
Sadko est beau et il est pauvre: il est de Novgorod, il aime la plus belle des jeunes filles de la ville. Il veut pour elle faire des prouesses. Mais il se heurte à l’hostilité des riches marchands qui voient un fauteur de troubles en ce jeune musicien, dont la grâce semble envoûter le peuple. Un soir que, solitaire au bord du fleuve, il rêve à sa bien-aimée en jouant de la harpe, il séduit la fille du roi des mers : elle lui promet sa protection secrète et merveilleuse.Il pourra pêcher des poissons d'or.Il défie alors les marchands qui veulent sa tête : s’il pêche le poisson d’or, ils devront lui remettre leur fortune ; s’il échoue, ils auront sa tête. En même temps, il s’assure l’alliance des hommes du peuple les plus forts et les plus généreux.La pêche est miraculeuse, Sadko triomphe, mais il gaspille ses richesses et perd la confiance des siens. C’est alors qu’un nouveau prodige le sauve : dans sa barque, trois poissons se métamorphosent en objets précieux. Il lui reste encore une prouesse à accomplir: il étreint sa fiancée qui lui promet fidélité, et il s'en va, sur la Volga, puis sur les mers, en quête de l'oiseau du bonheur. Il triomphe de toutes les épreuves, que ce soient les dangers de la confrontation brutale avec les barbares, ou les pièges tendus par la perfidie voluptueuse des Orientaux. Lorsqu' enfin il découvre l'oiseau du bonheur, dangereuse sirène un peu flétrie, séquestrée dans une tour par le roi cupide qui la possède, il a la révélation du secret en quête duquel il a couru le vaste monde : le bonheur est parmi les siens, sur la terre de Russie. Une dernière épreuve l’attend : pour sauver son équipage de la tempête, il rejoint le fond des mers, où il obtient la bienveillance du couple royal, d’une bourgeoise bonhomie à condition d’épouser la fée des mers, naguère sa protectrice: dans un acte suprême de générosité, celle-ci, comprenant que Sadko ne l’aimera jamais, renonce à son amour et le libère de sa prison liquide ! Sur un hippocampe, il rentre à Novgorod, où le bonheur l’attend.
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