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présenté par Christian Charbonnieras
Ce film sera précédé d'une présentation portant sur le livre des frères Arcadi et Boris Strougatsky, auteurs de nombreux livres de S-F adaptés au cinéma comme Stalker à partir duquel ce film a été tourné.
Interdit aux moins de 12 ans
Un groupe de scientifiques est envoyé sur Arkanar, une planète placée sous le joug d’un régime tyrannique à une époque qui ressemble étrangement au Moyen-Âge. Tandis que les intellectuels et les artistes sont persécutés, les chercheurs ont pour mot d’ordre de ne pas infléchir le cours politique et historique des événements. Le mystérieux Don Rumata à qui le peuple prête des facultés divines, va déclencher une guerre pour sauver quelques hommes du sort qui leur est réservé…Post-mortem
Le tournage du film a débuté en 2000 et s’est achevé en 2006. S’en suivirent de longues années de post-production où le réalisateur travailla sur le son. Aleksey German est décédé en février 2013 avant que celui-ci ne puisse finir le film. Le long métrage fut finalement achevé par sa compagne Svetlana Karmalita et leur fils Alexeï A.Guerman.Lieux de tournage
La ville fictive d’Arkanar fut construite dans les alentours du château de Tocnik en République Tchèque. Les scènes du pavillon furent tournées à Moscou.Adaptation
Le film est l’adaptation du roman de science-fiction Il est difficile d’être un dieu écrit par les frères Arkady Strugatsky et Boris Strugatsky en 1964. Le roman avait déjà été adapté en 1991 avec Un dieu rebelle, film germano-franco-soviétique réalisé par Peter Fleischmann.Intérêt pour le roman
Le réalisateur russe Alexeï Guerman avait déjà tenté d’adapter au cinéma l’œuvre des frères Arkady et Boris Strugatsky Il est difficile d’être un dieu en 1968 lorsqu’il résidait en Tchécoslovaquie. Mais l’invasion du pays par les troupes soviétiques l’en avait alors empêché. Le cinéaste avait alors voulu retenter l’expérience durant les années 80 au moment de la prise de pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev. Néanmoins, il réalisa que cela n’était pas d’actualité car c’était une époque pleine d’espoir : "Au tout début de l’ère gorbatchévienne, ce n’était pas difficile d’être un dieu, en tout cas c’est ce qui nous semblait". C’est finalement en 2000 que le projet prit forme.Collaboration de longue date
Le réalisateur Alexeï Guerman retrouve une nouvelle fois certains de ses collaborateurs qui sont à ses côtés depuis longtemps. En effet, le directeur de la photographie Vladimir Ilyin travaille avec le cinéaste depuis 12 ans et l’ingénieur du son Kolia Astakhov depuis 20 ans.Noir et blanc
Alexeï Guerman a choisi de tourner son film en noir et blanc car cela permet davantage de "nuances". Le cinéaste justifie également ce choix car : "En plus, dans le cinéma en couleurs, les visages sont roses et il me semble qu’il est impossible d’obtenir un bon portrait."Parabole politique
Selon sa compagne Svetlana Karmalita, également co-scénariste du film, Guerman avait choisi d’adapter ce roman car il y avait trouvé dans les années 60 "l’incarnation de sa conception et de sa vision de la vie sociale en Union Soviétique". En effet, Svetlana Karmalita précise que "Alexeï Guerman appartenait à cette partie de l’intelligentsia qui se faisait encore des illusions sur la possibilité d’une évolution libérale et démocratique."Environnement dépeint
Dans le film, l’intrigue est reléguée au second plan au profit de la mise en valeur de l’environnement qui entoure les personnages. Svetlana Karmalita explique cela car "son mari s’est intéressé de plus en plus à dépeindre le monde qui entoure les protagonistes. Il a toujours pensé qu’on ne pouvait comprendre un personnage, les raisons et l’origine de ses actions et de ses émotions, sans se pencher sur l’environnement et la réalité qui l’entourent."Casting sauvage
Pour les figurants du film, le réalisateur Alexeï Guerman a effectué des recherches dans divers établissements publics ou non tels que des bureaux, des hôpitaux et des théâtres. Sa femme Svetlana Karmalita précise que "Selon Alexeï, un acteur sans expérience capable d’exprimer de profondes émotions humaines devant la caméra est un acteur par nature qui ne s’en est jamais aperçu".Lieux de tournage
La plupart des prises de vue en extérieur ont été filmées en République Tchèque autour de nombreux châteaux et décors médiévaux. Les scènes d’intérieurs ont été tournées à Saint-Pétersbourg en Russie où des plateaux de décors furent construits dans les studios Lenfilm.description tirée d'allocine.fr
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17 € la place
Nouvelle saison en direct de Moscou
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L'Âge d'or Voir la fiche
De Youri Grigorovitch
avec les Etoiles, les Solistes et le Corps de ballet du Bolchoï. Musique : Dmitri Chostakovitch ...
Durée : 2H20
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Le Clair ruisseau Voir la fiche
De Alexeï Ratmansky
avec Svetlana Lunkina (Zina), Mikhail Lobukhin (Piotr), Maria Alexandrova (la Ballerine), Ruslan Skvortsov (le Danseur), Denis Savin (l'Accordéoniste), Alexei Loparevich (le vieux Pacha). Musique : Dmitri Chostakovitch ...
Durée : 2H30
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Casse-noisette Voir la fiche
De Youri Grigorovitch
avec Denis Rodkin, Anna Nikulina, Andreï Merkuriev, Vitaly Biktimirov. Musique de Pyotr Ilitch Tchaïkovski. ...
Durée : 2H15
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La Belle au bois dormant Voir la fiche
De Youri Grigorovitch
avec les Etoiles, les Solistes et le Corps de ballet du Bolchoï. Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski ...
Durée : 2H50
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Le lac des Cygnes Voir la fiche
De Youri Grigorovitch
avec Svetlana Zakharova (Odette/Odile), Denis Rodkin (Prince Siegfried), Artemy Belyakov (le Mauvais Génie), Igor Tsvirko (le Fou). Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski ...
Durée : 3H00
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Soirée contemporaine Voir la fiche
De Hans Van Manen, Sol Leon, Paul Lightfoot
avec les Etoiles, les Solistes et le Corps de ballet du Bolchoï ...
Durée : 2H40
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Un Héros de notre temps Voir la fiche
De Youri Possokhov
avec les Etoiles, les Solistes et le Corps de ballet du Bolchoï. Musique : Ilya Demutsky ...
Durée : 2H45
Nouvelle saison en direct de New-York
Rusalka Voir la ficheDe Antonin Dvorak
avec Kristine Opolais (Rusalka), Brandon Jovanovich (le Prince), Jamie Barton (Jezibaba) ...
Durée : 4H05
Eugène Onéguine Voir la ficheDe Piotr Ilitch Tchaïkovski
avec Anna Netrebko (Tatiana), Dmitri Hvorostovsky (Eugène Onéguine), Elena Maximova (Olga), Alexey Dolgov (Lenski) ...
Durée : 3H57
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« Et le bonheur était si proche… »
Alexandre Pouchkine, Eugène Onéguine
En novembre 1836, Alexandre Pouchkine, irrité par la cour pressante que le lieutenant français Georges‑Charles de Heeckeren d’Anthès fait à sa femme la belle Natalia Nikolaïevna Gontcharova, le provoque en duel. Sous un ciel lourd de neige, le soir du 8 février 1837, le poète russe alors au sommet de sa gloire est atteint d’une balle qui lui coûte la vie. Étrangement, la scène avait été contée par l’écrivain lui-même dans son roman en vers paru six ans plus tôt : Eugène Onéguine. Inspiré du chef-d’œuvre de la littérature russe, l’opéra composé par Tchaikovski dresse le portrait sublime – fait de sarcasmes et de commisération – d’un personnage abîmé par les mondanités, refusant l’amour par vanité, tuant son ami le poète Lenski par orgueil et passant le reste de ses jours dans le désespoir. Classique du répertoire de l’Opéra national de Paris, la production épurée, mise en scène par Willy Decker, fait à nouveau souffler le vent de la musique romantique russe dans une distribution exceptionnelle, placée sous la direction d’Edward Gardner, avec Peter Mattei dans le rôle‑titre et Anna Netrebko en Tatiana.
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Le Père du soldat : L'absurdité de la guerre pour l'homme qui travaille et crée de ses mains est ici épinglée à l'exemple d'un vieux vigneron géorgien. Guéorgui Makharachvili s'est mis en route pour visiter son fils blessé, en traitement dans un hôpital lointain. Le trajet s'avère si long que lorsqu'il arrive, le fils rétabli a déjà rejoint son unité. Mais Guéorgui n'entend pas retourner au pays pendant que d'autres font la guerre. Et ce civil par excellence se mêle aux troupes soviétiques à l'offensive pour les accompagner dans la marche victorieuse qui s'achèvera à Berlin.
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Dostoïevski (série documentaire)
Samedi 25 Mars à 15h
De Wladimir Chotinenko (2011)
Une grande saga historique qui nous plonge dans la vie mouvementée du grand romancier, à qui l’on doit, entre autres, "Crime et Châtiment" (1866), "L’Idiot" (1868) et "Les Frères Karamazov" (1880). De 1849, date du simulacre de son exécution en Russie, jusqu’à sa mort en 1881 après des années d’errance en Europe, l’itinéraire d’un homme passionné et joueur impénitent, marqué par les trois femmes qu’il a aimées.