• En partenariat avec l'association le P.A.R.C., l'association Slavyanochka propose à ses adhérents d'organiser une visite  à l'hôtel Païva sur les Champs-Elysées.

    Pour réserver, envoyez-nous le bulletin d'inscription complété ci-dessous:

    Télécharger « Reservation LA PAIVA.pdf »

     


    Dimanche 5 Février 2017
    Hôtel de la Païva

     

    " C'est un endroit dont les initiés se parlent sous le sceau de la confidence.

     

    « Mais comment, vous ne connaissez pas l'hôtel de la Païva ?

    Et pourtant, vous êtes passés devant des dizaines de fois ! ».

     

    Tout heureux d'avoir suscité l'attention de son auditeur, l'orateur pourra vous tenir en haleine pendant toutes ses explications. Il vous contera l'aventure de cette femme hors du commun, demi-mondaine qui a laissé un des derniers hôtels particuliers encore en vie sur les Champs-Élysées, au 25, et surtout une histoire aussi croustillante que passionnante. L'hôtel de la Païva a été construit entre 1856 et 1865. Aujourd'hui sa façade, notamment décorée par Auguste Rodin, est partiellement cachée dans sa partie basse par un établissement commercial.

     

    La marquise de la Païva est née aux environs de 1819 en Russie. Elle était la fille de Juifs polonais réfugiés. Elle épouse en 1836 son premier mari, un petit tailleur français qu'elle quitte pour mener une vie galante à Constantinople puis à Londres. Petit à petit, elle devient la maîtresse de personnes célèbres dont le compositeur Hertz qui l'introduit dans la société française et qu'elle ruine ensuite. Son premier mari étant mort, elle épouse un de ses amants, un riche Portugais, le marquis de Païva. Ils se séparent au bout de deux ans et elle fait annuler son mariage par Rome. Le marquis de Païva se serait tué d'un coup de revolver l'année suivante. Elle épousera alors son nouveau bailleur de fonds, un cousin de Bismarck, le comte prussien Henckel von Donnersmarck et surtout multimillionnaire.

     

    Cette femme ambitieuse peut alors réaliser le rêve qu'elle a toujours caressé : posséder sa propre maison sur la plus belle avenue du Monde. C'est à la fois la revanche d'une enfance pauvre et d'une personne qui a fait le trottoir. La légende voudrait que, poussée hors de la voiture d'un client pressé, elle se soit légèrement blessée. Elle se serait alors promis de faire construire une maison en face du lieu où elle était tombée. Elle fit venir un architecte célèbre Pierre Mangain et fait construire un hôtel où elle recevra les gens célèbres : les Goncourt, Théophile Gautier, Gambetta … Cet hôtel est avant tout une maison de fête : une baignoire en argent y est installée avec trois robinets. Le troisième étant utilisé pour le champagne ! Dans cette maison, elle interdira la présence des femmes. Est-ce son propre passé qui lui faisait se méfier de la gente féminine ?

     


    L'hôtel appartient maintenant au cercle du Traveller's Club, club anglais qui a conservé la décoration et le mobilier d'origine ainsi que la même tradition : seuls les hommes peuvent fréquenter le club. Rassurez-vous Mesdames, l'hôtel étant classé, vous pourrez le visiter lors des trop rares visites organisées par des organismes spécialisés. Et vous ferez alors parti des initiés qui pourront prendre un air condescendant envers ceux qui ne connaissent pas ce lieu.

     

    La marquise de la Païva (1819-1884) fut probablement la plus célèbre courtisane à Paris sous le Second Empire.Le très bel hôtel de la Païva, de style éclectique, situé au n° 25 de l’avenue des Champs-Elysées, témoigne encore aujourd’hui du luxe dans lequel elle a vécu. Récit de l’ascension fulgurante d’une des plus belles femmes de son époque.

    Esther Lachmann est née à Moscou en 1819 de parents juifs polonais vivant humblement. Fuyant la misère, elle épouse tout d’abord un modeste tailleur français, Antoine Villoing, qui l’emmène vivre à Paris ; elle en profite pour changer de prénom et se faire appeler Thérèse, sonnant mieux français.
    Elle se lie au pianiste mondain Henri Herz dont elle devient la maîtresse et fait ainsi connaissance des élites parisiennes : Franz Liszt, Richard Wagner, Emile de Girardin ou encore Théophile Gautier. Sa "carrière" est lancée...

    Séparée de son mari, elle s’expatrie d’abord à Londres où elle séduit plusieurs aristocrates britanniques. En 1848, elle revient à Paris et épouse en 1851 un riche Portuguais, le marquis Aranjo de la Païva. Bien naïf, celui-ci fut vite échaudé puisque dès le lendemain de leur nuit de noce, elle lui fit comprendre qu’elle ne serait plus jamais à lui. Cet homme devait être absolument fou d’elle puisqu’il lui offre néanmoins une belle demeure située au n° 28 place Saint-Georges (9e arrondissement) ; il s’agit d’un bel hôtel de style troubadour, construit par Edouard Renaud, où elle s’installe de 1851 à 1852.

    A la même époque, elle s’entiche d’un aristocrate prussien très fortuné, le comte Guido Henckel von Donnersmarck, cousin de Bismarck, qu’elle finira par épouser en 1871 une fois son mariage annulé. Elle va copieusement profiter des largesses de son protecteur... Grâce à la fortune de celui-ci, elle se fait construire un magnifique hôtel, situé au n° 25 des Champs-Elysées, qui prendra le nom d’ hôtel de la Païva. Construit par l’architecte Pierre Manguin entre 1856 et 1866, c’est un véritable chef-d’oeuvre du style Napoléon III : de style éclectique, c’est un pastiche de la Renaissance.

    A l’intérieur, le rez-de-chaussée est dévolu aux pièces de réception, avec un plafond de Baudry dans le grand salon. Dans la salle à manger, le décor est confié à l’ébéniste Kneib, avec des bas-reliefs de Dalou. L’escalier est recouvert d’onyx. La chambre de la maîtresse de maison, à l’étage, est dotée d’une somptueuse cheminée en malachite verte avec une sculpture d’Albert Carrier-Belleuse. Pour ce qui est des décors peints, la Païva fait appel à Jean-Léon Gérôme, Antoine Hébert. Le mobilier fut exécuté par de grandes maisons : Winckelsen et Kernst. Cet hôtel est aujourd’hui bien visible même si un bâtiment en rez-de-chaussée sur l’avenue, ancien bureau de change devenu un restaurant branché ("La Païva") décoré par Jacques Garcia en masque la façade. Il appartient aujourd’hui à un cercle privé, le Travellers’ club, qui veille à l’entretien de son décor intérieur.

    Mais l’appétit de la marquise ne s’arrêta pas là... En 1857, elle fait acheter à Donnersmarck le somptueux et imposant château de Pontchartrain dans les Yvelines, datant du XVIIe siècle, édifié pour les Phélypeaux. C’est à nouveau Pierre Manguin qui le restaure. Elle y reçoit nombre de personnages politiques comme Gambetta.

     

    Mais la Païva cultive également un amour extravagant pour les bijoux... Certains de ses bijoux supplantaient en beauté, dit-on, ceux de l’impératrice Eugénie. Les plus célèbres sont les fameux diamants jaunes dits diamants "Donnersmarck", que son amant lui offre : des pierres d’un jaune exceptionnel, l’un de 82 carats, l’autre de 102 carats... Restés longtemps dans la descendance des Donnersmarck, ils sont d’ailleurs passés en vente chez Sotheby’s Genève en mai 2007 et ont atteint les sommes colossales de 3,5 et 5 millions de francs suisses.

    Soupçonnée d’espionnage au profit de la Prusse, La marquise de la Païva dut tout de même quitter la France en 1877 et se retira au château de Neudeck en Silésie où elle décéda en 1884. Un destin vraiment hors du commun.

    Franck Beaumont."

     

    La marquise de la Païva (1819-1884) fut probablement la plus célèbre courtisane à Paris sous le Second Empire.Le très bel hôtel de la Païva, de style éclectique, situé au n° 25 de l’avenue des Champs-Elysées, témoigne encore aujourd’hui du luxe dans lequel elle a vécu. Récit de l’ascension fulgurante d’une des plus belles femmes de son époque.


  • Synopsis et détails

    De jeunes employés d'une grande usine, sous la direction de Lena Krylova, sont chargés, par le directeur de la Maison de la culture, de préparer une fête pour la soirée du 31 décembre. Ils s'y mettent avec enthousiasme et talent. Mais le directeur ne comprend rien à toutes leurs innovations et est bien décidé à leur imposer ses propres points de vue. Il faudra des trésors d'imagination à tous ces jeunes pour réussir triomphalement leur fête.
     

    La Nuit de Carnaval : naissance d'un film

    Jacques Simon

     

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    Les éléments biographiques et toutes les citations, sont extraites du livre de Eldar Riazanov : « (Не)podvedennye itogui » (Bilan (non) définitif) (édition Vagrius, Moscou 2002)
    On trouvera une biographie complète de Riazanov sur la fiche du cinéaste . Nous donnons ici quelques éléments supplémentaires qui précisent les conditions assez étonnantes suivant lesquelles Riazanov est devenu le réalisateur de La Nuit de Carnaval, l'une des comédies du cinéma russe et soviétique les plus populaires.




    Adolescent, Eldar Riazanov était persuadé que « le meilleur métier était celui d’écrivain », qu’il serait écrivain, mais qu’il fallait d’abord apprendre ce qu’était vraiment la vie. C’est pour cela qu’après le fin de ses études secondaires, en 1944, Eldar Riazanov demande son admission dans une école de la Marine d’Odessa afin de pouvoir, comme le héros de son roman préféré de l’époque, parcourir le monde et apprendre à connaître la vraie vie. Mais aucune réponse n’arrivant d’Odessa, c’est sur la recommandation d’un copain d’école rencontré par hasard, que le jeune Eldar pose sa candidature pour entrer dans un institut dont il n’avait jamais entendu parler auparavant : le pourtant célèbre VGIK, l’Institut national de la cinématographie.
    La commission d’admission l’admet sous réserve qu’il y fasse ses preuves au cours du premier semestre. Deux ans après son admission le plus jeune étudiant du VGIK est convoqué par son maître Grigori Kozintsev qui lui annonce qu’il devra quitter l’Institut : « Vous êtes trop jeune dit le maître » « Mais j’avais deux ans de moins quand vous m’avez admis » répond l’élève. Kozintsev « capitule », Riazanov terminera ses études au VGIK où, après avoir été l’élève de Kozintsev, il fut celui d’Eisenstein.
    En troisième année du VGIK, Riazanov porte à l’écran un récit humoristique de Karel Tchapek, Tentative d’assassinat (Покушение на убийство). Ce fut un échec, sermonné par Kozintsev, Riazanov jure de ne plus jamais réaliser de comédies.  

    Pendant les cinq ans qui ont suivi sa sortie du VGIK, Riazanov va réaliser, au moins en partie, son rêve de voyager : il parcourra l’Union soviétique y fera de nombreuses rencontres et réalisera des documentaires. En 1955, c'est Leonid Kristi, réalisateur connu de documentaires, qui introduisit Riazanov à Mosfilm pour servir d’assistant à Sergueï Gourov, également réalisateur de documentaires alors souffrant. Il s’agissait de réaliser Voix de printemps (Весенние голоса) film qui évoquait l’activité d’artistes amateurs d’étudiants d’école professionnelles et dont Riazanov dira qu’il était « un film idéal pour servir de transition entre le film documentaire et le film de fiction. »  

    Peu après le tournage, le directeur de Mosfilm, Ivan Pyriev, réalisateur célèbre, propose à Riazanov de tourner une comédie musicale La Nuit de carnaval. Riazanov refuse ajoutant, non sans une certaine impertinence, que de toutes façons il s’apprête à partir en vacances grâce à un « bon » qui vient de lui être attribué. Pyriev l’oblige à se faire rembourser ce bon et commencer immédiatement à travailler sur le scénario du film.
    Quare fois,Riazanov demandera à être démis de son poste de réalisateur du film (les deux dernières fois alors que le tournage était commencé). Pyriev refuse à chaque fois et Riazanov qui avait très bien compris que Pyriev, un maître par ailleurs de la comédie musicale, « lui voulait du bien », relève le défi et se met vraiment au travail. Après avoir tourné presque la moitié du film, Riazanov fait « ce qu’un réalisateur ne devrait jamais accepter de faire » à savoir montrer à une commission d’experts ses premières prises de vues.
    Cette commission comprenait des personnalités chevronnées du monde du cinéma dont Sergueï Youtkevitch. Les conclusions de la commission furent sans appel : le scénario est médiocre, la réalisation médiocre, mais le travail est trop avancé pour ne pas laisser terminer « un film ordinaire qui sera vite oublié ». A l’époque Riazanov était bien décidé à terminer ce film qui était devenu enfin « son » film.
    Les conclusions de la commission ne constituèrent qu’un défi de plus que le jeune réalisateur se promit de relever. Sûr de ses objectifs (il précise même que tous les éléments montrés à la commission seront maintenus dans le film définitif), il se remet avec obstination au travail avec des objectifs devenus clairs.

    "La Nuit de carnal - écrit Riazanov - a été tourné pendant la fameuse année 1956 en pleine période du dégel Khrouchtchevien, alors qu'était déclarée une guerre sans merci au dogmatisme "

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    Selon la classification même de Riazanov (voir la fiche sur le réalisateur) La Nuit de carnaval est une comédie musicale et satyrique, genre qui fait partie des "comédies pures. Dans leur construction aucun élément tragique. Ces comédies ont vocation à faire rire, à rendre gai."
    "La tonalité d’un film - selon Riazanov - découle des intentions du réalisateur. Pour ce qui concerne La Nuit de carnaval les intentions de l’auteur peuvent ainsi être exprimées : une comédie vertigineuse, festive, musicale, élégante, pétillante de vie et par ailleurs satirique."

    "Un conflit oppose Ogourtsov à la jeunesse conduite par la déléguée à la culture Lenotchka Krylova. L’espièglerie et l’imagination se battent avec vigueur et esprit contre les embûches parsemées par Ogourtsov."
    "Derrière ces deux forces opposées, se situent deux points de vue sur l’art, deux attitudes face à la vie. Cette lutte révèle l’incompatibilité de deux principes : le point de vue bureaucratique qualifié de « socialiste » et le point de vue créatif et humaniste."    

      "Pour moi, il était très important de créer une atmosphère de frénésie, pour que la morosité et la non adéquation de l’action prétendument sérieuse du fonctionnaire Orgoutsov apparaissent encore plus néfastes."
    "J’avais compris que le film devait être imprégné au maximum d’une gaîté sans retenue. Chaque image devait contenir, que ce soit au premier plan ou en arrière plan des éléments d’une vraie fête."  
    "(...) le scénario devait être réalisé à une grande vitesse pour que personne n’ait le temps de réfléchir, se raviser et découvrir les faiblesses dramatiques. Obtenir ce rythme endiablé des acteurs n’était pas facile, d’autant plus que  nos acteurs ont hélas perdu l’habitude de jouer des farces, des bouffonneries ou du grotesque. " 
     

    Pour donner son véritable « ton » au film, le choix du rôle principal Ogortsov est essentiel. C’est sous les recommandations insistantes de Pyriev que sera choisi Igor Ilinski. Entre le jeune (et inconnu) réalisateur et l’acteur célèbre s’établira tout de suite une vraie complicité. Et surtout une compréhension commune de ce que doit être le héros principal :"un homme honnête, sincère et très actif jusqu’à en oublier sa famille" dit Riazanov "un sot actif" – renchérit Ilinski.




    L'autre rôle essentiel est celui de la déléguée à la culture Lena Krylova qui devait savoir jouer, chanter et danser. Les candidates étaient nombreuses et parmi elles Lioudmilla Gourtchenko qui alors n'avait que 21 ans et était élève de deuxième année du VGIK.
      Son premier essai à l'écran fut décevant et unanimement le Conseil artistique choisit une autre candidate. Après trois jours de tournage, Riazanov comprend que la personne choisie ne convient pas, il va demander à Pyriev, le directeur de Mosfilm, l'autorisation de chercher quelqu'un d'autre.
    C'est Pyriev qui le convaincra de faire un nouvel essai avec Lioudmila Gourtchenko, mais en choisissant un autre opérateur plus expérimenté. Lioudmila Gourtchenko était le personnage idéal recherché.
    Elle était jeune et belle, attrayante, à la taille étonnamment fine et au sourire sympathique. Elle savait jouer danser et chanter.





    Anatoli Lepine a composé pour son film une chanson, "Cinq minutes" qu'on chante encore aujourd'hui sur beaucoup de chaines de télévision russes et sans doute dans beaucoup de foyers cinq minutes avant les douze coups qui sonnent la naissance de la nouvelle année.
     Jacques Simon, janvier 2005
     

















  •  Le maître et Marguerite

    de M. BOULGAKOV

     

         D'après le grand roman de M.Boulgakov « Le Maître et Marguerite ». Écrit sous la terreur par un homme malade et désespéré, Le Maître et Marguerite a mis vingt-cinq ans pour s'imposer comme l'un des chefs-d'œuvre de la littérature russe et devenir un livre culte dont la construction diabolique n'a pas fini d'enchanter les lecteurs. Comment définir un mythe ? Les personnages de ce roman fantastique sont le diable, un écrivain suicidaire, un chat géant, Jésus et Ponce Pilate, la plus belle femme du monde... !On y trouve des meurtres atroces et des crucifixions. C'est une satire acerbe, une comédie burlesque, une parodie politique, un poème philosophique dévastateur avec des fantômes et des transformations magiques. Mais cette fantasmagorie baroque, ce film noir, cette vision d'apocalypse est aussi l'une des belles histoires d'amour jamais écrites

     


  • Dimanche 6 Novembre 2016 SORTIE "COLLECTION CHTCHOUKINE" à la fondation VuittonIcônes de l'Art Moderne. La Collection Chtchoukine

    22 octobre 2016 au 20 février 2017

    L'association Slavyanochka propose à ses adhérents d'organiser une sortie voir la collection Shuckin exposée à la fondation Vuitton. Contactez-nous si vous êtes intéressés ou envoyez-nous directement le bulletin de réservation complété ci-dessous:

    Télécharger « RESERVATION SORTIES ET SOIREE 2016-2017.pdf »

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    Henri Matisse, La Desserte, Harmonie en rouge, printemps-été 1908. ©Succession H. Matisse. Courtesy Musée d'Etat de l'Ermitage, Saint-Petersbourg

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    Paul Gauguin, Aha oe feri (Eh quoi, tu es jalouse ?), 1892. Musée d'Etat des Beaux-Arts Pouchkine, Moscou

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    Claude Monnet, Le Déjeuner sur l'herbe, 1866. Musée d'Etat des Beaux-Arts Pouchkine, Moscou

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    Henri (dit Le Douanier) Rousseau, Combat du tigre et du buffle, fin 1908-juillet 1909. Musée d'Etat de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg

    L’exposition rend hommage à l’un des plus grands mécènes du début du 20ème siècle, Sergei Chtchoukine – collectionneur russe « visionnaire » de l’art moderne français du début du 20ème siècle.

     

    C’est à partir de 1898 que Sergeï Chtchoukine, grand industriel moscovite, entre rapidement en contact avec les marchands Paul Durand-Ruel, Ambroise Vollard, Berthe Weill, puis Georges Bernheim et Daniel Henry-Kahnweiler. Les relations affinitaires qu’il entretient avec les artistes Monet ou Matisse, influencent fortement la formation de sa collection exemplaire de l’art le plus radical de son temps.

     

    Grâce à la généreuse participation du Musée d’Etat de l’Ermitage et du Musée d’Etat des Beaux-Arts Pouchkine qui ont contribué à l’élaboration du projet, l’exposition présentera un significatif ensemble de cent trente chefs-d’oeuvre des maîtres impressionnistes, postimpressionnistes et modernes de la collection Chtchoukine, tout particulièrement représentatifs de l’art de Monet, Cézanne, Gauguin, Rousseau, Derain, Matisse ou Picasso, mais aussi de Degas, Renoir, Toulouse-Lautrec ou Van Gogh.

     

    L’exposition voudra également traiter de l’impact de la collection Chtchoukine sur la formation des mouvements cubofuturistes, suprématistes et constructivistes, à travers un ensemble de 30 oeuvres (28 peintures, papiers collés, constructions et reliefs, et 2 sculptures) des artistes majeurs de l’avantgarde russe (Galerie Tretyakov, Musée d’art contemporain de Thessalonique, Musée Pouchkine, Stedeljik Museum, Musée Thyssen, MoMA). Des chefs-d’oeuvre des maîtres, tels que Malevitch, Rodtchenko, Larionov, Tatline, Popova ou Rozanova, seront ainsi réunis.

     

    L’événement sera également l’occasion d’un bilan scientifique dont rendront compte un important catalogue et un symposium qui réunira, en février 2017, la communauté internationale des chercheurs, notamment autour du rôle des grands collectionneurs dans la fabrique de l’art moderne et contemporain du 19e et 20e siècle. Le commissariat général de l’exposition, la programmation culturelle et la direction scientifique du catalogue, ont été confiés à Anne Baldassari. Le projet a été rendu possible grâce à l’active complicité du petit-fils de Sergeï Chtchoukine, André-Marc Delocque Fourcaud, conseiller historique du projet, comme à l’engagement remarquable de Marina D. Loshak, Directrice du Musée d’Etat des Beaux-Arts Pouchkine, de Mikhaïl B. Piotrovsky, Directeur du Musée d’Etat de l’Ermitage, et enfin de Zelfira Tregulova, Directrice de la Galerie nationale Tretiakov, qui ont joint leurs énergies pour son plein accomplissement.

     

    L’exposition a fait l’objet, le 10 février 2016 à Moscou, de la signature officielle d’un contrat de partenariat entre la Fondation Louis Vuitton, le Musée d’Etat de l’Ermitage et le Musée d’Etat des Beaux-Arts Pouchkine. L’exposition ICÔNES DE L'ART MODERNE. LA COLLECTION CHTCHOUKINE. MUSEE DE L'ERMITAGE - MUSEE POUCHKINE marque une nouvelle étape de la collaboration à long terme engagée en 2015 avec le Musée de l’Ermitage et le Musée Pouchkine avec l’exposition Les Clefs d’une passion.

     

     


  • CONFERENCE D'ART

    L'art russe au début du XXème Siècle en France et en Russie

      

      

    A la demande des membres, nous présentons à nouveau la conférence sur l'art en France et en Russie ayant eu lieu en juin 2014.

     

    Cette conférence traitera de la peinture et la sculpture russe en France au début du XXème siècle (Chagall, Soutine,…) et l’art en Russie durant la même période (Malevitch,Kandinsky, Rothko,...) . Elle sera accompagnée d'un petit film réalisé spécialement pour cette conférence.

     

    CONFERENCE D'ART - 21 JUIN 2014 à 15h00CONFERENCE D'ART - 21 JUIN 2014 à 15h00CONFERENCE D'ART - 21 JUIN 2014 à 15h00