C'est en 2004 que Galina Masson, la plus francophone des femmes russes ou l'inverse, a créé l'association Slavyanochka qui signifie « la femme slave ». Pour démarrer la nouvelle année, Galina avait invité ses adhérents et ses environ 200 sympathisants à son traditionnel Noël russe, sur le thème de la romance, dans le cadre intimiste du Normandy Hôtel. Des chants et danses L'animatrice avait ajouté des jeux entre chaque plat. Sans oublier le concours...
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La fuite
Drame de Boulgakov
Défaite des russes blancs, extrait de La FuiteD’après l'œuvre puissante de Mikhaïl Boulgakov. Le début des années 20 en Russie, la guerre civile fait rage. Devant la pression irrésistible de l'armée rouge, la garde blanche saisie de panique bat en retraite. Telle une coulée de neige sur la pente, elle entraîne avec elle tous ceux qui refusent de reconnaître le nouveau pouvoir. Nous sommes en Crimée, dans la même fuite éperdue à l'étranger se bousculent Roman Khlioudov, chef des états-majors de l'armée du baron Wrangel et bourreau notoire, Serguéi Goloubkov, universitaire distingué, Sérafina Korzoukhina, épouse d'un commerçant pétersbourgeois qui l'a reniée dans l'espoir de sauver ainsi sa peau, et divers autres personnages. Ils vont connaître dans l'émigration des sorts différents, mais tous passeront par la tragédie des idéaux perdus et d'une vie à refaire.
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CONFERENCE D'ART
L'art russe au début du XXème Siècle en France et en Russie
La peinture et la sculpture russe en France au début du XXème siècle (Chagall, Soutine,…) et l’art en Russie durant la même période (Malevitch,Kandinsky, Rothko,...)
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Conférence d’histoire : URSS
Par Georges Kichinewski
La conférence traitera de la consolidation du régime soviétique sous Staline, des circonstances qui menèrent à la guerre, de son déroulement et de ses conséquences.
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www.paris-normandie.fr
Dix ans déjà…
Tradition L'association Slavyanochka a fêté le Noël russe comme il se doit.
Le quatuor L'âme de Russie a proposé une soirée romance
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«Les canons grondaient, tirant des boulets taillés dans les moraines des glaciers préhistoriques. Des caravanes hanséatiques se traînaient dans le brouillard. Le diable en personne, sous l'apparence d'un Poisson monstrueux, exhibait son épine dorsale au-dessus de la plaine de Frisches Haff. L'aubépine était en fleur. L'églantine. Cela sentait la pomme. À toutes les saisons de cette éternité tombait une pluie qui ondoyait sous le vent soufflant de la mer.
L'époque prussienne..
Je vivais dans une éternité que je voyais dans un miroir. C'était une vie qui était en même temps un rêve.
Les rêves sont de l'étoffe dont sont faits les mots.»
Les nouvelles de Iouri Bouïda rassemblées ici explorent toutes ce territoire situé entre la Vistule et le Niémen qui fut autrefois la Prusse orientale. Le mythe d'un passé glorieux a laissé des traces dans la région de Kaliningrad, l'ancienne Königsberg, mais le quotidien de ses habitants est froid, noir et violent. La misère matérielle et affective est partout, et la violence n'est pas seulement physique. Le ton du présent recueil, dédié à la mémoire d'un territoire, est donc résolument tragique. Mais ces trente nouvelles - traversées par plusieurs personnages récurrents et que l'on peut donc lire comme un roman - nous font également penser au romantisme de E.T.A. Hoffmann, la démesure russe en plus.