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Au début du XIXe siècle, la littérature russe est encore balbutiante. Il lui manque un Shakespeare, un Cervantès ou un Pétrarque. Pouchkine va combler ce vide à lui seul. Pour la poésie, avec Rouslan et Lioudmila (1820), le théâtre avec Boris Godounov et la nouvelle avec Les Récits de feu Ivan Pétrovitch Bielkine (1830). À 31 ans, il jette les fondements de toute l'histoire littéraire russe, dont les plus illustres figures, de Lermontov à Gorki, ne cesseront de s'inspirer. Si la vie de Pouchkine, mort en duel à 38 ans, frappe par son éclat romantique, son écriture, et sa prose en particulier, est empreinte d'un sobre classicisme. À la fois élégante, chatoyante, et discrètement teintée d'une douce ironie, elle s'attache aux petites gens comme aux grands seigneurs, éclaire les profondeurs de l'âme par petites touches subtiles, avec une simplicité, une sensibilité et une perfection artistique inégalées. --Scarbo
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Ames sensibles et délicates, attention vous entrez en Russie profonde, au cœur des villages, dans le secret des veillées arrosées de vodka ou les moujiks se libèrent. Et de quoi croyez-vous que l’on parle ? De choses obscènes bien sûrs : maris trompés, barinas salaces, popes libidineux en diable et ours inconvenants ! Censurés durant plus de cent vingt ans par la Russie tsariste, puis le pouvoir soviétique, ces contes licencieux et libertaires sont un reflet rouge vif de la tant célèbre âme slave.
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Sept contes russes à lire tout haut tant on croirait y entendre la voix de la conteuse Luda : une langue limpide, musicale, pour des histoires aussi fameuses en Russie que le sont ici celles de Blanche-Neige ou de Boucle d'Or. Les illustrations de Bilibine, fortement inspirées de l'art populaire russe, et une jolie frise dorée donnent un air de fête à ce classique des bibliothèques d'enfants.
Dès 8 ans
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Août quatorze est le premier nœud (tome) du roman La Roue rouge, écrit par Alexandre Soljenitsyne. Sorti en français en 1972, il est republié chez Fayard en 1983. Il raconte de façon romancée la bataille de Tannenberg vue du côté russe au tout début de la Première Guerre mondiale.